LA TOLÉRANCE EST LIMITÉE PAR LA BÊTISE

écrit en français e em português abaixo

Hier, le jour de Noël, toutes les Églises catholiques du monde ont lu l'Évangile de la Nativité de Notre-Seigneur Jésus-Christ, Saint Jean 1 :1 ;

"Au commencement était la Parole et la Parole était avec Dieu et la Parole était Dieu."

Je ne suis pas, il faut le reconnaître, théologien, ni même spécialiste des textes bibliques, mais j'ai cru bon à l'époque, de partager avec vous, mes amis Facebook, mes conclusions (pas très brillantes, certes, sans fausse modestie) pas sur le début de l'Évangile selon Saint Jean qui nous dit en gros que toutes choses ont été faites par Dieu et sans Lui rien de ce qui a été fait n'aurait été fait...

Rien de cela ! Aujourd'hui, je vous propose ici de partager avec vous quelques réflexions sur le concept de tolérance !

Ceci est en lien avec ces derniers incidents très graves qui ont été vécus, ces derniers jours, dans les rues de Paris, qui se sont remplies de milliers de manifestants, à la suite d'une attaque, qui semble avoir été à motivation raciste, qui a tué mortellement trois citoyens de Kurdes de souche et en a blessé trois autres le week-end dernier.

Quiconque me connaît sait que j'essaie d'être tolérant, c'est-à-dire que je fais un vrai et réel effort pour accepter tout ce que je ne veux pas ou que je ne peux pas arrêter, surtout quand je ne suis pas d'accord avec certaines valeurs, car le respect des autres est pour moi une évidence, le désaccord est absolu. La tolérance est donc une attitude fondamentale pour ceux qui vivent en société.

Cependant, pendant longtemps j'ai eu comme mantra de vie que "la tolérance est limitée par la bêtise !" même parce que s'il est vrai que les évangiles nous enseignent cela ;

"Si quelqu'un te frappe sur une joue, offre-lui aussi l'autre."

Luc 6 :29

Il est vrai aussi - et cela est indéniable - qu'on ne nous dit nulle part qu'il faut offrir une troisième fois...

Les Kurdes forment une population estimée aujourd'hui entre 25 et 35 millions de citoyens. Ils vivent dans une région montagneuse qui occupe les territoires de cinq pays, à savoir la Turquie, l'Irak, la Syrie, l'Iran et l'Arménie et constituent le quatrième groupe ethnique du Moyen-Orient, mais ils n'ont jamais obtenu l'indépendance qu'ils souhaitaient depuis longtemps.

Il existe une hostilité profonde entre Recep Tayyip Erdoğan, président de la Turquie, et les Kurdes de son pays, qui représentent 15 à 20 % de la population turque. Les Kurdes n'ont pas été bien accueillis par les autorités turques, qui ont boudé ce groupe ethnique pendant des générations.

Pendant leur réinstallation en Turquie, il leur a été interdit d'utiliser leur propre langue, ainsi que leurs coutumes (par exemple, surnoms, vêtements, etc.). Même l'existence d'une identité ethnique kurde a été niée, ayant été surnommés "Turcs des montagnes".

Les Turcs et les Américains considèrent le PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan) comme une organisation terroriste. En 2016, le président Erdoğan a même accusé des militants kurdes d'avoir tenté de mener un coup d'État contre son gouvernement.

Actuellement, sous le régime totalitaire d'Erdoğan, les troupes turques combattent les mouvements kurdes qui luttent pour la reconnaissance de leur peuple et de leur culture.

Le récent retrait des troupes américaines des territoires kurdes après la fin de l'opération afghane a laissé la Turquie libre de mener de nouvelles offensives contre le groupe. Mais, cette plainte au président Joe Biden...

Le début du XXe siècle marque les tentatives du peuple kurde de créer un État, connu sous le nom de Kurdistan. Mais cela ne s'est jamais produit car le traité de Lausanne, qui a établi les frontières de la Turquie moderne, n'a pas créé d'État kurde et a laissé à ces personnes un statut minoritaire dans leurs pays respectifs.

Au cours des huit décennies qui ont suivi, toute action des Kurdes visant à établir un État indépendant a été brutalement annulée.

La croissance de l'État islamique a poussé le groupe à tenter d'occuper les zones où se trouve le Kurdistan, mettant les djihadistes radicaux en combat direct avec les troupes kurdes. La région a été envahie en 2014, pendant la guerre civile syrienne. Face à ce scénario, les Kurdes ont organisé une force de résistance et ont contribué à empêcher le groupe terroriste d'avancer et de récupérer des territoires.

Maintenant, on comprend aisément qu'il s'agit au fond d'un problème entre Kurdes et Turcs.

Le fait qu'une ethnie, majoritairement musulmane, ayant trouvé refuge en République française, sous prétexte d'un meurtre à caractère raciste - manifestement répudiable et répréhensible - ait mis Paris « à feu et à fer » pendant l'une des périodes les plus saintes pour les chrétiens, n'ayant pas le moindre respect pour le pays qui les a accueillis.

D'ailleurs, le Conseil démocratique kurde en France (CDKF), notamment lors d'une conférence de presse, affirme que les services secrets turcs sont impliqués dans cet attentat. La réponse a donc été une vague de violence extrême contre les Parisiens à Noël qui a fait plusieurs blessés...

... et cela ne mérite aucun reproche véhément de la part une partie de l'Ouest ?

C'est-à-dire que nous leur donnons asile dans nos pays, et eux, d'ici, guident les luttes de résistance dans leurs pays et s'ils sont attaqués ici, alors c'est notre faute parce que nous ne les protégeons pas correctement et, alors, en représailles, ils vandalisent nos villes !

Je pense que c'est extraordinaire !

Dans la même logique, aurait-il été acceptable, dans la nuit du 13 novembre 2015, juste après les attentats du Stade de France et du Bataclan, que des musulmans aient commencé à être persécutés à Paris ? Après tout, non seulement trois (3) sont morts et trois (3) ont été blessés, mais cent trente-sept (137) ont été tués et trois cent cinquante (350) ont été blessés.

En conclusion, pour moi ce n'est pas (et n'a jamais été) le politiquement correct qui me guide, mais les enseignements contenus dans les Saintes écritures.

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A TOLERÂNCIA TEM POR LIMITE A ESTUPIDEZ

Ontem, no dia de Natal, todas as Igrejas Católicas do mundo tiverem como leitura do Evangelho do Natal de Nosso Senhor Jesus Cristo, São João 1:1;

“No princípio era o Verbo e o Verbo estava com Deus e o Verbo era Deus.”

Não sou, há que o reconhecer, nenhum teólogo, nem mesmo um estudioso dos textos bíblicos, mas achei apropriada à data, partilhar convosco, meus amigos do Facebook, as minhas conclusões (não muito brilhantes, seguramente, sem falsas modéstias) não sobre o início do Evangelho segundo São João que basicamente nos diz que todas as coisas foram feitas por Deus e sem Ele nada do que foi feito teria sido feito...

Nada disso! Hoje, proponho-me aqui partilhar convosco algumas reflexões minhas sobre o conceito de tolerância!

Isto a propósito destes últimos incidentes gravíssimos que se tem vivido, nos últimos dias, nas ruas de Paris, as quais se encheram de milhares de manifestantes, na sequência de um ataque, ao que tudo indica com motivações raciais, ter vitimado mortalmente três cidadãos de etnia curda e ferido outros três, no passado fim-de-semana.

Quem me conhece sabe que eu tento ser tolerante, ou seja, faço um esforço genuíno, verdadeiro, para aceitar tudo aquilo que não quero ou que não posso impedir, nomeadamente quando não concordo com determinados valores, pois é para mim um dado o respeito de discordar é absoluto. Logo, a tolerância é uma atitude fundamental para quem vive em sociedade.

Contudo, há muito que tenho por mantra de vida que “a tolerância tem por limite a estupidez!” até porque o que se é verdade que os evangelhos nos ensinam que;

“Se alguém bater lhe numa face, ofereça-lhe também a outra.”

Lucas 6:29

Também é verdade – e isso é inegável - que não nos dizem em parte alguma que devemos oferecer uma terceira vez...

Os curdos formam uma população que se estima, hoje, ter entre 25 e 35 milhões de cidadãos. Vivem numa região montanhosa que ocupa os territórios de cinco países, a saber, a Turquia, o Iraque, a Síria, o Irão e a Arménia e compõem o quarto maior grupo étnico do Médio Oriente, mas nunca conseguiram um país independente que há muito anseiam.

Há uma hostilidade enraizada entre o Recep Tayyip Erdoğan, presidente da Turquia, e os curdos do seu país, que representam 15% a 20% da população da Turquia. Os curdos não foram bem recebidos pelas autoridades turcas, que ostracizaram o grupo étnico ao longo de diversas gerações.

Enquanto eram realojados dentro da Turquia, foram proibidos de utilizar um idioma próprio, assim como os seus costumes (vg. apelidos, indumentárias, etc.). Até a existência de uma identidade étnica curda chegou a ser negada, tendo sido apelidados de "Turcos da Montanha”.

Tanto os turcos como os norte-americanos consideram o PKK (Partido dos Trabalhadores do Curdistão) uma organização terrorista. Em 2016, o presidente Erdoğan chegou a acusar militantes curdos de tentarem realizar um golpe de Estado contra o seu Governo.

Atualmente, sob regime totalitarista de Erdoğan, as tropas turcas combatem os movimentos curdos que lutam pelo reconhecimento do seu povo e da sua cultura.

A recente retirada das tropas norte-americanas dos territórios curdos após o fim da operação do Afeganistão deixou a Turquia livre para realizar novas ofensivas contra o grupo. Mas, isso queixem-se ao Presidente Joe Biden...

O início do século XX assinala as investidas do povo curdo em criarem um Estado, conhecido como Curdistão. Mas tal nunca chegou a acontecer porque o Tratado de Lausanne, que estabeleceu as fronteiras da Turquia moderna, não concebeu um Estado curdo e deixou este povo com um estatuto minoritário nos seus respetivos países.

Nas oito décadas que se seguiram, qualquer acção dos curdos para estabelecer um Estado independente foi brutalmente anulada.

O crescimento do Estado Islâmico fez com que o grupo tentasse ocupar áreas onde está localizado o Curdistão, colocando jiadistas radicais em combate directo com as tropas curdas. A região foi invadida em 2014, durante a Guerra Civil da Síria. Perante este cenário, os curdos organizaram uma força de resistência e foram fundamentais para evitar o avanço do grupo terrorista e recuperar territórios.

Ora, assim facilmente se entende que basicamente este é um problema entre curdos e turcos.

O facto de um grupo étnico, maioritariamente islâmico, que se encontrou refúgio na República Francesa, a pretexto de um homicídio com base racista - obviamente repudiável e censurável - colocar Paris a “ferro e fogo” durante um dos períodos mais sagrados para os cristãos, não tendo o menor dos respeitos pelo país que os acolheu.

Mais, o Conselho Democrático Curdo na França (CDKF), nomeadamente durante uma conferência de imprensa, afirmam que os serviços secretos turcos estão envolvidos neste atentado. Portanto a resposta foi uma onda de violência extrema contra os parisienses durante o Natal de que resultaram vários feridos...

... e isto não merece nenhum tipo de reparo veemente por parte do Ocidente?

Ou seja, damos-lhes asilo nos nossos países, e eles, daqui, orientam as lutas de resistência nos seus países e se são cá atacados a culpa então é nossa porque não os protegemos devidamente e, então, em retaliação, vandalizam as nossas cidades!

Acho extraordinário!

Seguindo a mesma logica, teria sido aceitável, na noite de 13 de novembro de 2015, logo a seguir aos atentados do Stade de France e do Bataclan, se começassem a perseguir muçulmanos em Paris? Afinal de contas não foram só três (3) que morreram e três (3) que ficaram feridos, mas sim cento e trinte e sete (137) mortos e trezentos e cinquentas (350) feridos.

Em conclusão, para mim não é (nem nunca foi) o politicamente correcto a nortear-me, mas sim os ensinamentos contidos nas Sagradas Escrituras.